Il est impératif de comprendre qu’il y a un mécanisme complexe au sein des questions d’assurance. En effet, si on était contraint de se souscrire à un contrat pour avoir une immatriculation, l’assurance va au-delà d’un simple dossier de souscription. En dehors de ses valeurs de formalités ; un contrat d’assurance a des valeurs juridiques qui jouent beaucoup en faveur de l’assuré surtout en cas d’un gros souci tel un accident de voiture. Explications.
Conducteur en tort : les dédommagements
En position de conducteur qui est à l’origine du sinistre, le plus simple est de dire qu’il n’indemnise que les victimes. Qu’il s’agisse d’une perte matérielle ou des dommages corporels, il revient à l’assureur de les couvrir. Si on a du mal à comprendre ses droits, des professionnels tels l’assureur Prodea à Nivelles peut se charger d’accompagner ses clients dans tout le processus. D’ailleurs, il est parfois difficile d’être décisionnaire en plein souci d’accident de route.
Mais cette indemnisation versée sur le compte de la victime changera un peu la donne pour l’assuré responsable. La première est de comprendre que le « malus » sera majoré. Il s’agit d’un coefficient qui diminue au fur du temps en étant en bonne conduite. Il est à multiplier à la prime de référence et le fera régresser en conséquence. Dans le cas contraire, il se voit majoré jusqu’à augmenter considérablement la prime. C’est qui sera alors le cas lors d’un accident de voiture.
À titre de rappel, on distingue deux parties distinctes d’assurance voiture. Le contrat au tiers communément appelé « responsabilité civile » prend en charge les dommages d’autrui en cas d’accident. Le contrat « tous risques » de son côté couvre la victime et le conducteur en tort. En cas d’accident de voiture, la victime sera toujours privilégiée. La deuxième forme d’assurance adresse cependant leurs indemnisations des deux côtés. La question est donc de savoir à quel prix ?
Responsabilités partagées : Comprendre la nature de l’assurance
Dans le cas d’une souscription au tiers, l’automobiliste repèrera ses propres dommages et sera affranchis de payer ceux de la victime. Toutefois si suite à un constat à l’amiable, les deux parties ont leur part de responsabilité dans l’accident de route, les compensations seront différentes. Les assureurs des deux parties partagent alors les frais. Chacun des deux assurés sera amené à combler les dommages par des demi-franchises.
Le cas où un délit de fuite ou une des deux parties n’est pas souscrit à une assurance. L’assuré ne sera indemnisé que s’il s’est souscrit à un type d’assurance avec dommages tous accidents. Les conditions sont à étudier minutieusement dans le cas d’une souscription au tiers. Ce dernier peut bénéficier entre autres d’une indemnisation de la part de Fonds des Garanties des Assurances Obligatoires et Dommages ou FGAO. Néanmoins, les dommages collision ne sont pas assujettis à des indemnisations.
Ainsi, il ne faut pas attendre qu’un conducteur ait son premier accident de route avant de comprendre le mécanisme. Hésiter à approcher un professionnel du domaine serait alors une erreur à ne pas commettre.